Reste du Monde

Les indignés de Wukan (Chine)

L'article

Sommes-nous à la veille d’une nouvelle révolution mondiale ? En tout cas, pour les « indignés », la réponse est « oui ». De New York à Madrid en passant par Tokyo, l’appel à la mobilisation mondiale samedi 15 octobre a été très suivi sur le globe. Des manifestations ont eu lieu dans plus de 80 pays pour marquer cette première « journée planétaire » de ceux-là même qui se rebellent contre le système financier actuel. « Unis pour un changement planétaire », tel a été le mot d’ordre de cette première journée.

En Espagne où le mouvement a vu le jour il y a quelques mois, des milliers de manifestants ont convergé, très tôt le matin, vers Puerta del Sol, la place emblématique que les « indignés » avaient occupée durant un mois au printemps. « Le problème, c’est la crise, révolte-toi. Si vous ne nous laissez pas rêver, nous ne vous laisserons pas dormir », scandaient les manifestants. L’Espagne est actuellement dans le collimateur des agences de notation. Et comme pour encourager les « indignés », l’agence Standard & Poor a abaissé jeudi la note souveraine du pays pour « perspectives incertaines de croissance ». Le taux de chômage des jeunes a atteint des proportions inquiétantes ces derniers mois. Une situation qui a poussé le Premier ministre espagnol José Luis Zapatero à dissoudre le Parlement et convoquer des élections législatives anticipées pour le 20 novembre prochain.

Soutien du fondateur de WikiLeaks

Sur tout le continent européen, les « indignés » sont descendus par milliers dans les rues. À la Haye, la capitale des Pays-Bas, ils étaient au moins un millier à battre le pavé. Même scène en Grande-Bretagne, où les manifestants ont investi la City de Londres, le quartier financier de...


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Le Forum social mondial s’ouvre mardi à Porto Alegre, au Brésil. Là ou il est né en 2001.
Près de 70.000 altermondialistes sont attendus dès mardi à Porto Alegre, au Brésil (AFP)
Le Forum social mondial s’ouvre mardi à Porto Alegre, au Brésil. Là ou il est né en 2001.

Le Forum social mondial (FSM) s’ouvre mardi à Porto Alegre au Brésil où il est né en 2001. Les nouveaux mouvements de protestation «Occupy Wall Street» et «les Indignés» seront présents parmi les milliers d’altermondialistes réunis pour trouver des solutions à la crise.

Il y a douze ans, la première rencontre de Porto Alegre avait réuni 20’000 militants du monde entier pour dire ’non’ au capitalisme. Au cours des années, le Forum social mondial (FSM) a attiré jusqu’à 150’000 personnes dans différentes villes du monde sous la devise «Un autre monde est possible» mais dernièrement il s’était quelque peu essoufflé.

Cette année, les organisateurs veulent redonner de la force au mouvement et ont convoqué un «Forum social thématique». De mardi à dimanche, quelque 70’000 altermondialistes concentreront leurs efforts en quête de solutions à un monde plongé dans une «crise économique, politique et environnementale».

«Le Forum social mondial est né pour contester l’arrogance des néo-libéraux du Forum économique mondial (WEF) de Davos. Nous avions dit clairement que nous


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quelques infos de nos cousins

Merci " Narbonne " pour ces infos.

Il serait bien si nous pouvions les uns(es) et les autres , avec les moyens qui sont les nôtre , nouer des contacts avec nos cousins comme dit "Narbonne " , un peu partout dans le monde.

Merci pour votre participation et votre dévouement à toutes et à tous.

Face aux étudiants, le gouvernement québécois sort sa "loi matraque"


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